• L ile de Tanna:

    Tanna est une des îles du Vanuatu les plus intéressantes dans le domaine archéologique, au-delà de ses multiples attraits naturels ou la vie traditionnelle et ancestrale des nombreuses tribus qui la peuplent. Elle reste l'ile mystérieuse de l archipel. Son volcan, le puissant mont Yasur, offre un spectacle a couper le souffle tout en étant le plus accessible au monde. A 360 metres au dessus du niveau de la mer, celui ci domine la région entourée d une large vallée de cendres volcaniques. Sans arrêt, les roches et cendres sont éjectées hors du cratère qui mesure 700m sur 400m. Son niveau d activite va de 0 a 4 sur l echelle d alerte.

    La production agricole est peu commerciale, un peu de coprah(comme partout), oignon, igname, fruits… mais c’est principalement le café qui est exporté de Tanna. Le sol est fertile mais une grande part de cultures est à l’usage du clan dans les jardins coutumiers (ignames, banane, kava, et secondairement taro, maïs, manioc, canne à sucre…)

    Cette île a été découverte en 1774 par le Capitaine Cook qui donna le nom de son navire, la "Résolution", à la baie où il mit l'ancre.

    Le paysage est aussi varié que sauvage, dominé dans le sud par les montagnes Tukosmera, haute de 1084 mètres, et Melen, qui culmine à 1047 mètres. Toutes deux surplombent d'anciens volcans, aujourd'hui éteints.

    Le volcan… et le reste

    En plus du volcan, Tanna offre une variété d'attractions comme les chevaux sauvages de la plaine de l'Herbe Blanche (" White Grass "), les cascades chaudes de Port Résolution, les grandes chutes un peu partout sur l'île et accessible à pied, les danses traditionnelles, des événements quasi quotidiens dans de nombreuses tribus... En effet, les habitants de Tanna sont étroitement lies a la coutume. Ainsi, les natives croient fermement que l esprit des morts reste vivant dans le mont Yasur. De plus, selon eux, il faut évoluer avec les traditions, comme le "nekowiar" ou la danse du "toka", et le culte de "john frum" y est religieusement respecté. Et pour le plaisir des plongeurs, l épave du "fidjian", coulé en 1916, repose a 20m de profondeur.

     

    la danse du Toka

    Le Festival Nekoviar ou " Toka " est une des célébrations les plus marquantes du pays. Il témoigne de cette volonté des habitants de Tanna de vouloir préserver leurs coutumes. De nos jours, l'événement, qui marquait autrefois la fin d'une guerre tribale, est un symbole d'alliance, d unité et d'amitié entre différents clans tribaux. Sa préparation prend plusieurs mois, voire même une année. La cérémonie commence par une danse des femmes qui dure toute la nuit. Elle est appelée" napennapen" et est entourée par les hommes qui attendent leur tour. Un peu avant le lever du jour, le silence tombe. Puis, muni d'étranges bâtons, les hommes miment des scènes de la vie de tous les jours, suivis par d'autres danseurs, le groupe Nao. Les danseurs frappent le sol en cadences. Ensuite, commencent le festin des cochons tués pour l'occasion et l'échange de cadeaux. La cérémonie toute entière peut durer trois jours.

    Malheureusement, le festival n a pas eu lieu lors de ce 1er passage. ce sera donc une belle occasion pour retourner visiter tanna.

     

    John Frum et le culte du Cargo

    Tout commença en 1940 quand le désormais mythique personnage John Frum est venu de la mer expliquer aux habitants, qu'il y aura bientôt beaucoup de nourriture et d'argent, à condition que les Européens quittent l'île. Peu après, les troupes américaines débarquèrent équipées d'avions, de Jeeps, de radios et de cigarettes, donnant une véritable crédibilité au mythe. La Croix Rouge, sur place, offrait des soins gratuits et efficaces aux populations.

    Il ne fait aujourd'hui plus aucun doute que John Frum était Américain (John From America: " John d'Amérique ") et qu'il était venu en éclaireur pour annoncer l'arrivée des troupes alliées. De nos jours, ce culte est toujours célébré par des prières et des danses le vendredi à la Baie de Souffre ("Sulphur Bay"). Chaque 15 février, tous ses croyants se réunissent pour une grande célébration. Les hommes, armés de bâtons en forme de fusils, marchent derrière leur drapeau, sur lequel sont inscrites les lettres U, S et A. La commémoration se poursuit par des chants et des prières, attendant que John Frum revienne enfin avec un cargo blanc rempli de richesses...

     

     


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  • Speciale dedicace pour mon papa et ma maman!

    OUIIIII au vanuatu, nous avons a boire et manger. Et de vraies choses!! Meme de vrais oeufs de vrais poules!

    preuve en est, je vous invite a un 1er petit tour au marche de port vila. Vous allez vous prendre plein les yeux, a defaut que vous en mettre plein les narines. Dommage pour vos papilles!

    Alors oui, nous avons des legumes. Des "connus", et d autre plus exotiques. petit tour d horizon....

     de belles aubergines   des piments    oignons cebettes...

    Quant aux fruits, on en a foison! Regal garanti pour tous les gouts

     des oranges (derrieres des chips de patates douces epices, une tradition locale delicieuse) 

     ce sont des papayes!!! enormes!!!  petites bananes... pamplemouses!

     corossoles (ca un gout de bonbons chimiques!)   cabosse de cacao: en fait a l intérieur il y a comme des petites alvéoles, avec dans chacune une chaire translucide et molle qu il faut                                                                                                                                                                        sucer (attention au noyau). Et ca a vraiment le gout de cacao!

     étale divers      ... a definir la prochaine fois. je ne sais pas ce que c est ??? noix de coco et cacao

    et pour le plaisir... le petit dernier: la vente de poulet ! (Sisisi!)              

    A suivre !!!     

     

     


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  • Le dernier saut effectué, la cérémonie terminée, nous avons repris alors le même petit avion. Conscients de ce qui nous attendait et confient dans le retour, la pluie tombant moins.

      

    Malgre ce la visibilité n était pas vraiment au rendez vous... Impossible de savoir par moment ou nous étions et nous allions... D ou l'utilité des outils de navigation. Et la dans notre vol plutot intimiste, avec ce coucou de 8 places,on se rend bien compte de l utilité de ces machines! 

                          

    Malgré ce le vol a un peu moins secoué, laissant la possibilité à notre pilote Mattew de jouer avec les reliefs on les "frôlant" et en rasant l océan a 30 mètres des vagues. On voit alors bien les différences de végétations, et les arbres ressemblent alors a de petits bouquets de persil, lorsque la végétation n est pas comme souvent entierement recouverte par les lianes qui creent un veeritable tapis au dessus des arbres.    

    Le retour devait se faire, sur la journée, en 2 étapes. Un stop était en effet prévu, pour déjeuner, sur une île a mi chemin de port vila, sur l île d Epi. Contrairement à l ile de pentecote, l atterrissage se fait cette fois sur une belle piste... d herbes mais tout en douceur malgré tout. Le cadre était superbe, la "guest house" sympa et face a une belle petite crique. Dommage que le temps n etait pas de la partie, du coup ni baignade ni snorking

              

    Le programme initial a, quant a lui, subi quelque changement, concernant le reste de la journée... En effet, il était prévu un retour, après le déjeuner, sur port vila, pour 16H... Ce ne fut pas le cas... Au moment de repartir, dans un 1er temps la porte de l avion s'est ouverte alors que l avion se plaçait sur la piste d atterrissage, puis dans un 2nd temps dans la phase d accélération, le pilote s est rendu compte qu il avait un problème mécanique. Un souci de magnéto apparemment, une pièce importante pour la puissance du moteur. Le pilote, lair un peu grave, a tout d abord demandé a 2 volontaires de rester sur place car l avion n aurait pas eu assez de puissance pour décoller. Paul & moi avons immédiatement et de concert levé la main: courageux mais pas fou non plus!! Mais finalement le pilote inquiet et responsable a décidé de ne pas redécoller, car trop risqué.

    Nous avons donc passe la nuit attendant qu'un hélicoptères vient nous dépanner d une pièce de rechange. Certes le cadre était sympa! même sous la pluie diluvienne  qui n a pas cesse de tomber toute la nuit et la mâtinée. Nous en avons profité pour faire connaissance, autour du billard et d'un scrabble fou français/english, d u couple de français qui devait rentrer sur l Autralie le lendemain matin tot. voeux pieu....

     

             

       

    L avion reparé, nous redecollons finalement avec presque 24h de retard. pas tres rassurés non plus... D autant que le decollage est musclé... La moitie de la piste était completement innondée par les pluies de la veille et de la journée. La visibilite etait mauvaise, les nuages bas.

     

    Mais finalement, retour vila sans soucis!

     


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  • Samedi matin 8h45...

    Début de notre aventure vers l île de pentecôte... La pluie tombe, le ciel est bas et les nuages omniprésents... Notre aventure commence sur le tarmac de l aéroport de port vila. Un petit avion de "Air safari" roule vers nous. A son bord, 7 places plus le chauffeur. le vol sera intimiste...

        

    Un autre couple de français, julie et guillaume avec nous et des "spoken" (des australiens). L avion est petit, l'incertitude réelle...

         

    Nous voila donc parti pour 1h /1h20 de vol. Un peu secoué au cause du temps mais heureux de l'aventure!       

    les îles se succèdent, tantôt au milieu des nuages, tantôt sous la pluie. les paysage se succèdent. On découvre alors que les îles sont pour bons nombres des anciens volcans: le cratère est visibles, les roches volcaniques parfois très présentes, les anciennes coulées de laves devenues noires très significatives.

               

    Puis, enfin l île de Pentecôte... l'atterrissage, la terre ferme,... 

              

    Sous la pluie fine, mais avec nos imperméables chinois, nous voila parti. Je m'attendais a une ballade en brousse d au moins 30, 45 minutes, 1 heure. Mais non, une petite marche de 3 minutes et la tour apparaît. Dressées devant nous comme dans les reportages.

    En fait, il s avère que rare sont les sauts où le public extérieur (nous) est admis. celle la a du être construire pour permettre aux voyageurs curieux de découvrir ce rite un peu étrange mais pourtant si fascinant.

               

     

    Pendant une heure, tous s affairent aux pieds de la tour. Il s'agit d 'effiler les lianes afin d 'en découvrir les fibres sur  environ 1 mètre, afin que le sauteur puisse s 'accrocher les pieds. Un noeud est fait pour stopper l'effilochage. La terre au pied est battu pour "amortir" un peu les mauvaises chutes. 

               

      

    La tension monte. Le monde arrive: touristes et habitants de l ile, villageois se mèlent. 

    Les 1ers sauteurs également revetus de leur seul etui penien, les danseurs se rassemblent.

    L 'ambiance revient autre. nous voila plonger dans leur univers plein de rituels et de codes méconnus... un autre monde pour nous, une plongée presque dans un autre temps.

              

     

    Le 1er saut a lieu. C est un jeune garcon d une dizaine d annee qui s essaie. 

      

            

     

    Puis les étages sont montées. les passerelles se découvrent au fur et a mesure. Chaque sauteur a préparé sa liane, et a construit sa passerelle sur laquelle il saute. Jusqu au saut, la passerelle est protégée par des feuilles de lap-lap ou bananier a cause du soleil.

    La hauteur des sauts grimpent. la ferveur monte aussi. le chant des danseurs de meme. Enfin le dernier etage. Etonnament il s avere que le sauteur est le plus age, question de rang social. Il saute alors mais la passerelle qui doit retenir la liane pour la ramener contre la tour apres la chute se rompt des le debut, n epermettant pas l amortissement. L sauteur ayant conscience, trop tard, de ce soucis, se plie en 2 et tombe sur le bas du dos. Rude la chute...mais le plus impressionnant reste les 1ere geste pour le soulager ou verifier que tout est OK. On lui prend les cheveux et les tire... Top pour les cervicales en cas de soucis... 

            

     

    Hostile la nature... Hostile....

     

     


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  • Au Vanuatu, l'art de la fête est très présent pour célébrer les puissances de la nature tout comme les multiples  étapes de la vie. De la naissance à la circoncision, en passant par le mariage, la mort ou le changement de statut social, tous ces évenements sont empreints de traditions ancestrales.

    Le Saut du Gaul sur l île de pentecote est l'un de ses rituels les plus insolites au monde.

    L île de Pentecôte est une île luxuriante s 'étirant du Nord au Sud sur environ 60 km. Elle fut découverte par BOUGAINVILLE, le 22 mai 1768, qui lui donna le nom de ce jour "Pentecôte". Elle fut successivement influencée par différents missionnaires, mais ne perdit en rien sa coutume.

    Le saut du Gaul, aussi appelé Nagol, est réputé pour être l un des rituels les plus spectaculaires du Pacifique. Il consiste en un saut qui s'effectue de plate-formes faites de bois et recouvertes de feuilles pour protéger du soleil avant la cérémonie. Les lianes, élastiques, sont accrochées aux chevilles pour effectuer le grand saut. Les hommes et les garçons escaladent la tour et bondissent depuis la plate-forme.

    Cette cérémonie a lieu tous les ans, entre avril/mai/juin, quand la première récolte d'igname est prête. C'est en effet la période de l'année où les lianes ont atteint leur maximum élasticité. Et elle voit les hommes de Pentecôte effectuer ce saut à des hauteurs vertigineuses. 

    Le saut du Gaul est un évènement extraordinaire, rempli de dignité et de mysticisme. Et qui pourtant constitue un risque réel pour la vie. Une tour de 35 mètres de haut est érigée avec des matériaux provenant de la foret : lianes, branches, troncs,... Ce qui témoigne d 'un lien étroit avec la nature. Chaque sauteur doit fabriquer sa propre corde dont la taille est de première importance, puisqu'à 10 cm près, le sauteur peut percuter le sol et se briser le cou. Pendant que les hommes sautent, les autres membres de la tribu chantent et dansent au pied de la tour afin de bénir le sol.

     

    Le mythe de Tamalie: 

    Les sauts sont effectués en mémoire de Tamalie, victime de la ruse de sa femme. Selon la légende, la femme de Tamalie refuse de consommer le mariage et est battue par son mari. Menaçant de se tuer et poursuivie par son mari, elle monte au sommet d un arbre sacré, le banian. Tamalie monte aussi pour l attraper, mais au moment ou il parvient au somment la femme se jette dans le vide. Désespéré, Tamalie la suit. Mais la femme rusée a attaché ses 2 pieds avec une liane. Tamalie se tue mais, elle, se relève sans mal.

    Par la suite, les femmes perpétuent la légende en se jetant dans le vide, les pieds attachés par une liane du haut d une tour de bois. Très vite, les hommes prétextent que le saut ainsi accompli est indécent, les jupes en fibres se soulevant lors du saut. Depuis ce sont les hommes qui effectuent le saut, dans une démonstration de force et pour prouver aux femmes qu'ils ne se feront plus avoir.

    Signification du saut:

    Le saut du Gaul est à la fois un rite de passage  et un rite de fertilité. Tous les ans en avril, quand la 1ère récolte d ignames est prête, les habitants du sud de lîle de pentecôte commence à construire la tour pour effectuer les sauts. Cette construction prend environ 5 semaines, les matériaux provenant de la forêt : des lianes, des branches, des troncs... Finalement, une tour de 30 à 35 mètres de haut est érigée. Chaque sauteur doit sélectionner sa propre corde. Sa taille est très importante et si elle ne dépasse que de 10cm, le sauteur peut percuter le sol et se briser le cou. Dès que la corde s’étire à la fin du saut, les épaules du sauteur touchent le sol pour le rendre fertile pour le reste de l’année. Mais l’histoire du N’Gol ne montre pas assez l’extraordinaire sentiment de pouvoir pendant l’événement. Donc d après la coutume les hommes fécondent la terre en touchant le sol avec leurs épaules. Tamalie est ainsi un peu devenu le Dieu de la récolte.

    Mais le saut du Gaul est aussi un rite de passage. La tour de plus de 30mètres comporte plusieurs plate-formes à différentes hauteurs, correspondant à l 'âge ou au niveau social. Les plus basses sont utilisées par leurs jeunes garçons entrant dans l'âge adulte. Ce sont, en général, les enfants circoncis qui, lors de la cérémonie, entrent dans la "communauté mâle". La plus haute plate-forme est quant à elle réservée au Chef de la tribu. Ce rituel correspond aux passages, biologiques et sociaux, de l'enfant à l'adulte à travers sa capacité reproductive et son autonomie. Comme beaucoup de sociétés primitives, l'enfant ou l'adolescent doit accomplir certaines épreuves pour rejoindre le group des adultes.

     

    Les 3 phases du Rite: 

    Le saut du Gaul comporte 3 phases.

    Pendant la 1ère phase, les hommes et les enfants devant être circoncis sont séparés et isolés du groupe. Tous passent plusieurs semaine en foret afin de construire la tour, isolés du reste du groupe et surtout des femmes. Pendant cette phase, les enfants reçoivent un apprentissage rituel et abandonnent leur état antérieur. Ils ne sont ni des enfants, ni encore des adultes. Les initiés leur livrent l'apprentissage des règles, des arts et du folklore de la société à laquelle ils appartiennent , les préparant à devenir des adultes accomplis.

    Puis vient la 2ème phase, celle du saut à proprement parlé. Les jeunes et les hommes vont à la mer pour un bain rituel. Ils sont ensuite enduits d'huile de noix de coco, et chaque participant décore son corps selon son rang social et sa fantaisie. Chacun porte autour du cou une parure de dent de cochon. Celle ci est fortement symbolique: le cochon est symbole de paix et ses dents jouent un rôle prépondérant dans l'économie traditionnelle au Vanuatu. Comme quoi, c'est vrai que "tout est bon dans le cochon!".

    Les hommes des plus hauts rangs quant à eux portent également à la ceinture une branche de Namélé (l 'arbre tabou, très sacré). Chaque homme effectuant le saut est en attente d'un nouveau statut, et le saut correspond à une mise à mort symbolique. En sautant; les hommes changent de statut social au sein de la tribu et les enfants deviennent des hommes à part entière. Ils meurent ainsi de leur enfance et renaissent en tant qu'adultes responsables.

    Dés qu'ils touchent la terre avec leurs épaules, leur nouveau statut est reconnu au sein du groupe. Pendant ce temps, au moment de chaque saut, au pied de la tour, on danse, chante et siffle. Les chants et sifflements s'intensifient pour encourager le sauteur et les danseurs/danseuses rentrent littéralement en transe.

    Lorsque tous les sauteurs sont en bas de la plate-forme après avoir sauté, tout le monde change d'habit coutumiers, c'est la dernière phase. Ce changement symbolise la reconnaissance et l'approbation publique de l'abandon de l'ancienne identité et de l'acquisition d'un autre état reconnu socialement.

     

     


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