• Quelques produits et traditions tahitiens...

    L'artisanat traditionnel ne cesse de se développer. Des milliers de talentueux artistes confectionnent tout au long de l'année des objets de vannerie, pandanus, cocotiers, coquillages, plumes, jusqu'aux sculptures sur bois, nacres, sans oublier, les tifaifai et les perles,...

    Tout au long de l'année fleurissent des expositions-ventes pour promouvoir cet artisanat polynésiens qui a su se moderniser en combinant savoir-faire artisanal à la créativité débordante des artisans.

     

    La vanille:

    La vanille polynésienne, "vanilla tahitensis" est une orchidée sauvage poussant sur une liane grimpante. Ses fleurs en grappes sont fécondées pour produire un fruit la vanille: en Polynésie, on utilise la technique du "mariage", soit une méthode de fécondation artificielle. La variété locale est renommée dans le monde entier pour sa fragrance prononcée et son goût corsé. Très riche en huile, ses gousses sont brillantes et plus parfumées qua les autres espèces. Les 1ers plants ont été introduits des Philippines en Polynésie dés 1848  par l'amiral Hamelin. Rapidement, une variété locale issue de croisement de la vanille mexicaine avec celle des Antilles a vu leu jour. Ce sont, aujourd'hui, les îles de Tahaa et de Huahine qui produisent les 3/4 de la production locale.

               

    Le paréo:

    Le paréo est le vetement de base de tous les Polynésiens. Il s'agit d'un grand carré d'éoff de coton imprimé, aux motifs colorés et décoratifs souvent peint à la main. AUtrefois le paréo était fait de tapa, écorce martelée ornée de motifs décoratifs locaux: hibiscus, fleurs de tiaré. Les techniques de teinture différent soit peint à la main à la gutta, soit teinté (avec application du pochoir) puis seché au soleil, soit en sérigraphie... Dans tous les cas, les couleurs restent vives!

    Il fait parti integrante de la vie quoitidienne des polynésiens: il sert de robe et de jupe aux formes variées pour toutes les vahinés mais aussi de short pour les hommes. On peut le nouer de mille et  une manière: autour de la taille, autour du cou, croisé sur la poirtine,... le tout avec d'astucieuses techniques traditionnelles!

     

    Le tifaifai: 

    Les tifaifai sont de grands morceaux de tissus sur lesquelles sont cousues a la main des motifs locaux, un peu comme un patchwork. Les 1ers missionnaires européens ont apporté avec eux, au début de 19ème siècle, le tissus encore inconnu en Polynésie. A l'époque cette matière restait extrêmement rare. Précieux, même les petits morceaux d'étoffes étaient réutilisés. 

    C'est ainsi que les "mamas" polynésiennes ont appris à confectionner et à rapecier les vetements puis à utiliser les chuter pour en faire des couvertures, des couvre-lits et des coussins aux motifs inspirés par la culture polynésienne. D'où l'origine du mot tifaifai qui en lague tahitienne signifie racommoder ou rapiécer. 

    Le tifaifai a vite trouver une place de choix au sein des familles et il meme devenu un cadeau de mariage très apprécié puisqu'on enroule les époux dedans apres la consécration de leur union. 

    Il existe 2 sortes de tifaifai : le tifaifai pû (en mosaïque) constitué de petits morceaux d'étoffes assemblés de manière à former des motifs & le tifaifai pa'oti (en applique) où les motifs découpés et appliqués sont souvent inspirés de la nature polynésienne.

     

    Le tatouage polynésien:

    Le tatouage est un art traditionnel, en complet renouveau. Certains pratiquent encore le tatouage traditionnel a base de peigne fin sculptés, en os ou dent de cochon, fixé a manche en bois. 

    Les objets en tapa sont indissociables du tatouage: il s'agit d'écorces de purau ou d'autres essences locales habilement travaillées qui servaient autrefois de vêtements et de supports aux innombrables motifs de tatouage.

     

    La sculpture:

    Les objets sculptés, essentiellement inspirées des îles marquise, sont tres prisés car caractérisésp ar une richesse et une finesse des motifs qui la rendent uniques au monde. Le plus souvent elles sont taillées dans le bois: miro (bois de rose), maru maru, cocotier ou tamanu. Elle le sont aussi sur pierre et bien d'autres matériaux: os, nacre, corail, dents de requins,... 

    Des marquises aux Australes, sans oublier les autres archipels, la sculpture est indissociables du tatouage. Cet art millénaire puise son inspiration dans l'histoire ancienne, à l'époque où la vie était rythmée par le culte aux innombrables dieux de la mythologie ma'ohi. Les pétrogryphes (pierres agrémentées de motifs sculptés) qu'on peu voir dans de nombreuses vallée, témoignent de la richesse de cet art ancestral.

    Ces sculptures sont très variées: du "tiki" sacré, tambours, ukulelés, casse-tête, lances, pirogues, en passant par les récipients (umete), plats, pics à cheveux... Le tout finement sculptés de motifs traditionnels.

     

    La perle:

     

    Les perles de culture de Tahiti, "les Perles Noires" sont originaires des lagons de Polyénesie française. Selon la légende polynésienne, l'arc-en-ciel est une passerelle éphèmère reliant les Dieux à la Terre. Oro, Dieu de la pais et de la fertilité, para l'huitre perliere de toutes les nuances de l'arc-en-ciel. De ce don naquit alors une perle magnifique, expression du divin sur Terre, qu'il offrit aux femmes humaines qu'il convoitait.

    La "pinctada margaritifera", variété cumingi, fut tres recherchée au 1çème siecle par l'industrie européenne du bouton. A cette époque, il fallait ouvrir plus de 15000 huitres perlières pour avoir la chance de trouver une perle fine. Ces joyaux rares n'étaient alors l'apanage que des Pachas ou des Rois, elles durent ainsi qualifiées de "perle des Reines" et de "reine des perles".

    Les 1ers essais de culture de Perles de Tahiti débutèrent en 1961 dans le lagon de bora bora, lorsque la technique de greffe, importée du japon fut appliquée . EN 1963, la récolte des 1ères perles ayant été concluante, plusieurs fermes perlières sont installées dans les îles de Manihi, Marutea et Mangareva dans l'archipel des Tuamotu -Gambier.

    Le processus d'élevage de l'huître perlière est long et nécessite beaucoup de soins et d'attention car c'est une espèce délicate. Les perles de Culture de Tahiti sont constituées de milliers de couche de nacre, composée de substances organiques et de carbonate de calcium sous forme d'argonite.

     


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