Ca y est: 1 an!

1ere année loin de vous, loin de tout, au milieu du pacific. Dans notre "petit" paradis.

1 an dans notre nouvelle vie, notre nouvelle hemisphere, notre nouveau pays!

ET oui,... deja! Depart de france le 22 mars 2010 et arrivee au vanuatu le 23/24 mars... 

Date limite de "consommation" ou du moins de résidence??? inconnue et c'est cela qui est bien.

En attendant nous profitons de cette "aventure" de tous les jours, a tout niveau.

On parle beaucoup de séisme, tsunami et volcan dans la region du pacifique ces temps.  Voici quelques élements pour vous rassurer: des moyens existent d'ores et déja pour que nous soyons informés quasiment en temps direct sur les risques de tsunami faisant suite à tout tremblement de terre. en effet nous recevons des inforamtions par internet et/sms a ces sujets notamment de l'ambassade de france et de strucutres professionnelles dédiées. 

Mais en plus, fin 2010, une convention de financement concernant l'activité sismique et volcanique a été signé entre le Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie (donc la France) pour permettre une meilleure information et prévention.

"En effet, dans le cadre de la Convention de Coopération régionale entre la France, la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu, signée à Nouméa le 16 février 2010, et en application des résolutions de la Commission mixte de coopération, le 21 octobre dernier, M. Serge Vohor, Ministre des Infrastructures et des Services publics a procédé, le 1er février 2011, en présence de Mme Françoise Maylié, Ambassadrice de France auVanuatu, à la signature d’une convention de financement avec le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, pour la mise en œuvre du projet « Activité sismique et volcanique au Vanuatu ; vers une réponse en réseau intégré France- Nouvelle-Calédonie ».

Ce projet a pour objectifs, d’une part, de poursuivre le suivi de l’activité sismique et volcanique au Vanuatu et, d’autre part, de développer un réseau conjoint d’observations entre le Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie.

Lors de son intervention, M. Serge Vohor a rappelé l’importance de l’appui français dans le domaine de la météorologie et des risques naturels depuis l’indépendance du Vanuatu, notamment grâce aux travaux menés par l’Institut de Recherche et du Développement. M. Serge Vohor a par ailleurs salué la coopération entre le Département de la Météorologique du Vanutatu et Météo France International notamment au travers de son implantation à Nouméa (dotation en équipements et formation d’agents). 

Enfin, il a insisté sur l’importance d’une telle coopération pour le Vanuatu, pays fortement soumis aux risques naturels (tremblements de terre, risques volcaniques, cyclones) et a remercié le gouvernement de la Nouvelle Calédonie pour cette précieuse assistance qui permettra au département de la météorologie et des risques naturels d’assurer une veille efficace et permanente."

(article pris sur le site de l'ambassade de france au vanuatu)

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Et voici un site internet qui vous permettra de suivre les séismes ayant eu lieu, leur localisation et leur puissance.

http://www.meteo-world.com/seismes/seismes2.php

Un nouvel evenement s'annonce au centre ville de port vila, pour la 3eme année consécutive. Il s'agit d'une course de garçons de café. Apres celle de Paris, enfin celle de Port vila! 

Née en France dans les années 1920, la Course des Garçons de café semblait être alors une tradition ancrée exclusivement dans les mœurs françaises. Ainsi si elle fait partie de la culture française, elle a souvent été exportée en dehors de France grâce à des expatriés français patrons de restaurants, d’hotels ou encore de cafés « frenchy ». Ces derniers ont d’ailleurs souvent été encouragés par les institutions françaises locales comme l’Alliance Française, l’Ambassade de France ou encore l’Institut Culturel Français. Aujourd’hui l’organisation de la course de garçons de café n’est plus du tout l’exclusivité des expatriés français, désormais des milliers de personnes de toutes origines à travers le monde initient ou participent à son organisation chaque année. 

Aujourd’hui, la Course a voyagé aux quatre coins de la planète et attire désormais chaque année des foules de spectateurs venus par milliers applaudir et encourager “leurs” Garçons de Cafés. La course qui a gagné les cinq continents s’est diversifiée. Elle se décline selon les coutumes locales et comporte désormais de multiples épreuves : la course s’apparente dans certains pays d’Amérique du Sud à un parcours du combattant, en Chine ou en Espagne elle se pratique sur les bords des plages ensoleillées, en Australie elle se court dans les allées étroites d’un marché, en Islande sur une pelouse verdoyante d’un parc et en Scandinavie même sur un bateau de croisière. 

Au vanuatu, cette prochaine course aura lieu le lundi de Paques, le 25 avril 2011. Cette année, la course se fera sous forme d'un relai

-  première étape: la catégorie senior,

-  seconde étape: la catégorie des serveurs professionnels,

-  troisième étape: la catégorie junior,

-  quatrième étape:  toute personne intéressée à participer. 

Et pour les spectateurs : des activités de dégustation et de vente sont également prévue 

"Source: WaitersRace.com, le site international de la communauté des courses de garçons de café"

pour plus d info, voici la page de la course de Port Vila: http://www.waitersrace.com/port-vila-2011

Agés de 150 ans à peine, Nouméa est une petite ville de 100 000 habitants implantée sur une presqu'île, se caractérisant à la fois par sa douceur de vivre et son dynamisme.  Mélange unique de culture kanak,  asiatique, coréenne et française, elle est riche en sa diversité culturelle. Elle possède ainsi de nombreuses baies qui abritent plusieurs marinas. Située au cœur d'un espace maritime immense, dotée du plus grand et plus beau lagon corallien du monde, il est dommage de ne pas profiter de ces diversités et de la beauté des paysages marins.

La nouvelle Calédonie est réputée pour ses iles loyautés que sont Ouvéa, Lifou ou encore Maré. Mais elles se trouvent un peu éloigné de Nouméa et mérite un séjour de quelques jours pour s'y consacrer. Le temps étant nécessaire mais nous manquant toujours, nous n'avons encore pas encore pu découvrir ces îles de rêves encore a ce jour.

Par contre, grace à des amis, nous avons eu la possibilité de monter sur des voiliers et de faire quelques virées non loin de noumea pour la journée ou le weekend. Une découverte et de petites aventures bien agréables. Et dans des contextes sympathiques: le plateau de fruit de mer sur le pont d'un voilier, face au coucher de soleil a tout de suite un gout.... différent! 

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Ce sont les petites îles, à proximité de Nouméa qu'il est possible d'atteindre rapidement que nous avons pu visiter :

-       l ile aux canards : avec notamment un sentier sous marin  et qui est souvent le lieu de fêtes privatives

-       l ilot maitre : Avec sa réserve marine et son hôtel  de bungalow sur pilotis doté d’un restaurant, il est un lieu de villégiature dominical fréquent des locaux. C'est la que j'ai passé un weekend sur le voilier pour une régate. Vive les petites pastilles anti mal de mer: jamais malade! ni le jour ni la nuit.

-       l ilot goélands : petit ilot abriant 10% de la population mondiale de sternes de Dougali, il est interdit de s’en approcher certains mois de l’année pour laisser ces animaux se reproduire en toute tranquillité

Il nous reste a visite aux alentours de noumea l'ilot Amédée : Connu pour son phare dessiné par Eiffel dominant l’il classé zone protégé, il est un lieu de visite familial bien connu des Néo-Calédonien. pour la prochaine visite commune de paul et de moi!

Me voila encore sur le "Caillou", la grande terre de Nouvelle-calédonie.

Si Noumea ressemble un peu a "Las vegas" ou "Disneyland" comparé a port-vila, il fait malgre tout bon parfois de profiter du weekend pour s'echapper de le "ville". Ce dimanche j'ai eu la chance de pouvoir aller faire une ballade dans le Sud, au coeur des montagnes rougatres. 

Au programme, environ 1heure de voiture pour sortir de Nouméa, un péage (pas de vraie autoroute d'ailleurs apres), une route serpentée et nous voici prêts à crapahuter sur la route "du pont des japonais".

une petite ballade de 3heures (A/R) environ dans un superbe décor, facile comme tout a la découverte de paysage que nous ne voyons pas ni au vanuatu ni en métropole. La terre y est ocre/ rouge.

A perte de vue ces couleurs vertes, orangées au milieu desquelles coulent des cours d'eau, le tout sur fond de ciel bleu. un contraste permanent sublime! On ne s'en lasse pas.       

On commence par longe la riviere des pirogues, avec des petites cascades et rapides. On peut s'y rafraichir ou s'y détendre dans un de ses trous d'eau. 

L'eau, testée, y est plus fraiche que dans la piscine de port vila, et ca s'est tres agréable. Et que c'est bon d'avoir la chair de poule en pleine apres midi en été ici!!!

Ensuite la ballade se continue en longeant les traces d'une ancienne ligne de chemin de fer a été construite par des japonais (d'où le nom de la ballade) pour permettre l'exploitation des bois précieux (santal) au 19/20eme siècle. Pour la petite histoire, cette exploitation a été interrompue en 1942, à cause de l’attaque de Pearl Harbour. Et tous les japonais présents sur le territoire ont été arrêtés.

Ces traces de ces anciennes installations sont comme figées et fixées dans le sol: anciens rails, anciens ponts ,... 

et surtout l'ancien pont au dessus de la riviere dont il ne reste plus que les pieds: le fameux ponts des japonais!

La ballade est agréable, dépaysante et on se prend parfois a jouer les indiana jones en traversant sur les restes de rails en bois. 

Le retour meme n'a pas été lassant: une pluie diluvienne nous a cueilli sur le chemin du retour. 1heure sous une pluie battante. Nous étions trempés arrivés a la voiture: a essorer! 

un bon moment de découverte de la nature de la NC. vivement la suite!